Nos vignerons

Sur son domaine, Yoan s’efforce de travailler de manière traditionnelle au plus proche de la vigne et de son sol. Il utilise au plus possible les animaux et évidemment pas de pesticides dans ses cultures. Ainsi, le passage à la certification agriculture biologique s’est fait comme une évidence. A la cave, il n’utilise que très peu de souffre et veut des « vins authentiques, doux et fruités ». Philosophie du domaine : « c’est parce que nous défendons une autre idée du terroir qu’en 2015, nous avons fait le choix de produire nos vins en dehors de l’appellation d’origine controlée des Vins de Savoie. En sortant des sentiers battus, nous pouvons proposer des vins atypiques, réellement ancrés dans leur terroir » Encore un domaine qui veut montrer le potentiel des vins savoyards à travers ce qu’il y a dans la bouteille et pas la « marque » de l’étiquette.

Il cultive  en partie les vignes du conservatoire d’ampélographie alpine de Montmélian. Ces cultures ont été plantées il y a quelques années afin de pérenniser les cépages savoyards sur le territoire.

Pour Ludovic, l’idée d’entreprendre est au centre de son projet et c’est ce qui l’a poussé à se lancer dans le métier de vigneron. A chaque millésime, le vigneron veut changer de créateur d’étiquettes pour donner de l’espace de création à un artiste différent tous les ans. En 2019, c’est l’artiste grenoblois Ben Bart qui s’est inspiré d’un univers western. Pour les cuvées 2020, c’est au tour de Lauriane Miara de nous plonger dans les montagnes savoyardes avec son ours.

Mathieu, maintenant aidé de sa femme Camille, a commencé à vinifier ses premières cuvées chez des connaissances et a ensuite repris un domaine à Saint Baldoph. Ils ont une bonne partie de leurs vignes autour de la cave mais aussi à Saint Jean de la Porte et Saint Alban Leysse.

Marielle et Nicolas font des vins de la manière la plus naturelle possible; à la vigne où ils travaillent 6 hectares en agriculture biologique et en biodynamie et à la cave où ils utilisent le moins de soufre possible dans les cuvées.

Malgré sa jeunesse, le domaine des Côtes Rousses s’est rapidement hissé comme un des domaines les plus reconnus de la Savoie.

Après un BTS viticulture – oenologie à Beaune, Paul est venu s’installer dans une vieille grange rénovée du hameau de Montlevin à Chignin. Il a commencé avec 1,5ha de vignes entre Saint Jeoire Prieuré et Chignin et il a repris récemment environ 2 ha supplémentaires.

Anne et Sylvain Liotard ont repris ce domaine il y a quelques années dans les éboulis du Granier où ils travaillent en agriculture biologique et biodynamique (certifié AB et Demeter).

Aux 13 lunes, on travaille le sol, on surveille la vigne et on intervient le moins possible dans les cuves pour donner des vins qui se partagent et qui se boivent presque sans soif.

Ici, nous parlons de négoce: les vignes n’appartiennent pas à nos 2 compères mais ce qui n’empêche pas l’exigence dans leur choix de culture. Les vignes sont certifiées AB ou en conversion.

L’objectif de vinification est simple: créer des vins simples, efficaces, sans prétention et de partage. Objectif rempli! Des cuvées faciles à boire et qui vont vous donner une belle approche des vins savoyards.

Ces premières raisins ont été vinifié dans la cuvée “L’ami Francis” de Camille et Mathieu Apffel.

Francis travaille environ 3 hectares de vignes avec vue sur Annecy. N’étant pas géographiquement dans l’AOC Vin de Savoie, toutes ces cuvées sont en Vin de France; il ne peut pas non plus revendiquer les cépages de Savoie, c’est pour cela que ces cuvées sont des noms faisant référence aux cépages du vin.